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2015/01/22

Invitation à la conversion (Lc 13, 1-5)

Jésus parle à la foule assemblée. Je résume.

"Tous, vous devez vous repentir. Les Galiléens que Pilate a fait châtier n'étaient pas plus pécheurs que vous, ni les dix-huit que la tour de Siloé a écrasés dans sa chute. Si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous de même."

Il faut remarquer tout d'abord que Jésus ne dit pas: Nous devons tous nous repentir. Il dit: "Vous devez vous repentir." C'est que Jésus n'a pas de faute à se faire pardonner. Il n'a pas besoin de se convertir. Il est de coeur et d'esprit tout entier avec son Père, et cela dès sa conception.

Les gens en ce temps croyaient que si un malheur s'abattait sur quelqu'un c'était en punition de quelque faute, la sienne ou celle de la famille. Jésus se doit de corriger cette croyance. C'est pourquoi il leur parle des Galiléens que Pilate a fait exécuter. "Ils n'étaient pas plus pécheurs que vous." De mëme en est-il des victimes de l'effondrement de la tour.


On entretient l'idée parfois que les méchants sont les autres. On voudrait donc être les sauvés, sans besoin de conversion! Ce que Jésus dit en somme, c'est: Rebâtissez-vous sans cesse dans l'amour. La parole de Jésus nous est donnée aujourd'hui pour nous rappeler que nous ne sommes pas parfaits, mais perfectibles un peu plus chaque jour. Cette parole à la foule et à nous est à méditer. La vie nous a été donnée pour apprendre l'amour qui est don, dévouement, partage, accueil et pardon. Cela ne s'apprend pas en un jour. Il faut toute la vie et l'aide de l'Esprit pour en apprendre l'a b c.




2015/01/21

Le feu sur la terre (Lc 12, 49-59)

Jésus prépare ses disciples à l'éventualité de son départ. Ce sera pour eux une grande épreuve.

"Je suis venu jeter un feu sur la terre et je n'ai qu'un désir: qu'il s'allume et s'embrase. Je dois être baptisé d'un baptême et d'ici-là j'éprouve une grande angoisse. Ma venue parmi vous va susciter des divisions à mon sujet à l'intérieur même des familles. Dans une maison de cinq personnes, on sera divisé trois contre deux à mon sujet."
À la foule, Jésus disait encore: "Comme vous savez distinguer les signes du temps, quand il fera beau et quand il pleuvra, ainsi vous devriez juger par vous-mêmes de ce qui est juste. Vous ne devriez pas recourir aux trubunaux pour régler vos dissensions entre vous."

Pour les disciples, perdre la présence physique de Jésus sera éprouvant et Jésus en est conscient. Il s'est fait totalement présent, jour après jour, et accessible, répondant à leurs questions et les prévenant quant à l'avenir immédiat. Par trois fois, il les prévient de sa mort imminente à Jérusalem, aux mains des autorités. "Je dois être baptisé d'un baptême", leur dit-il. Il ne précise pas de quel baptême ce sera. Mais on peut comprendre. "Je suis venu jeter un feu sur la terre...". On sait maintenant que Jésus parle du feu de l'amour sans conditions, qui va jusqu'au bout, jusqu'au don de soi complet. C'est l'exemple qu'il nous donne en même temps que la force dont on aura besoin pour l'imiter. Jésus veut que ce feu s'allume et s'embrase. C'est ce qui va arriver chez tous ceux qui ont choisi de le suivre. On pense aux saints qui se sont dépensés au service de leurs frères dans la force de son Esprit. Il les prévient des dissensions entre eux inévitables. Il faudra apprendre à les résoudre sans recourir aux autorités civils. La compréhension des vérités n'est pas la même pour tous et l'humain en nous veut s'affirmer. Il faudra user de discernement, d'humilité et de bonne volonté.


Chose certaine et rassurante, nous avons un Guide désormais. Jésus ne nous abandonne pas. Il demeure d'une façon spéciale, spirituelle, avec nous. On peut compter sur lui.


2015/01/20

Le veilleur (Lc 12, 35-48)

Jésus s'attend à ce que ses disciples lui soient fidèles. Il leur fait ses recommandations en termes imagés. Je résume.

"Tenez-vous prêts pour la besogne et gardez vos lampes allumées. Soyez là pour ouvrir quand le maître frappera à la porte. Ce peut être à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il vous en saura gré s'il vous trouve éveillés. Vous êtes ceux qui le connaissez et sur lesquels il compte. Il sera moins sévères pour les autres qui ne le connaissent pas. Mais s'il vous trouve appliqués au travail et veillant, que ne fera-t-il pas pour vous? Jusqu'à vous faire asseoir à table et lui-même vous servir."

Nous comprenons ici qu'un disciple est quelqu'un de privilégié dans l'estime de Jésus. Il est donc d'autant plus responsable. Il a reçu plus que tous les autres, il lui est demandé plus qu'à tous les autres. Jésus le met en garde contre la tentation de se faire n'importe qui.

Reste à savoir si nous-mêmes sommes de ses disciples selon son coeur, à qui il demande plus qu'aux autres. Pour le savoir, nous n'avons qu'à regarder ce que nous avons reçu: des parents qui avaient la foi, un milieu ambiant favorable, un enseignement reçu, des exemples de bonnes conduite, une communauté de frères en Église, le baptême, l'eucharistie, une éducation soignée ..., tout cela comme un livre ouvert où l'on n'a qu'à lire, comme une table bien garnie où l'on n'a qu'à prendre.


C'est aujourd'hui qu'il faut faire cette réflexion. Attendre, c'est prendre une drôle de chance qui pourrait ne pas être drôle du tout à la fin. En résumé, il nous faut compter sur Jésus qui fait ce qu'il faut pour ses disciples. Il faut compter sur son Esprit qui fait en nous le vouloir et l'agir.


2015/01/19

Les soucis temporels (Lc 12, 22-34)

Jésus met en garde ses disciples contre l'inquiétude. Je résume.

"Ne vous inquiétez pas pour la nourriture ou le vêtement. Voyez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent; ils n'amassent pas dans les greniers. Et pourtant mon Père les nourrit. Regardez les lis des champs; ils ne filent ni ne tissent, et pourtant ils sont les mieux habillés au monde. Dieu veille sur vous. Ayez foi. Les païens peuvent s'inquiéter, mais pas vous. Votre père sait ce dont vous avez besoin et il vous le donne. Cherchez son royaume. Vendez vos biens et donnez-en le produit en aumônes. Là où est votre trésor, là aussi est votre coeur. Que votre trésor soit en Dieu qui est en vous."

Les deux dimensions de la vie sont nettement distinctes: le royaume de la terre et celui du ciel. Le second mérite toute notre attention. Jésus veut comme disciples des candidats à son royaume.


Quand Jésus dit: "Vendez vos biens et donnez-en le produit en aumônes", il parle à ceux qui partent en mission à la manière de Paul. Il leur serait difficile de s'occuper d'un bien alors qu'ils oeuvrent à l'étranger. Les apôtres se font missionnaires. Ce n'est pas le fait des disciples. Ce qui est certain, qu'on soit disciples ou apôtres, c'est que notre coeur ne doit pas être dans les biens matériels qui n'ont d'existence que quelques années. Il doit être réservé à Dieu qui nous recevra chez lui pour toujours à la fin de notre bref passage ici-bas.




2015/01/18

La cupidité (Lc 12, 13-21)

Jésus met en garde ses disciples contre un esprit de cupidité. Alors il a recours à cette parabole.

"La terre d'un homme a beaucoup rapporté. Celui-ci décide donc d'agrandir ses greniers pour recevoir tout ce grain. Devenu riche soudain, il se dit: "Mon âme, tu peux te reposer maintenant. Tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années; mange, bois, fais la fête. Insensé! lui dit Dieu. Cette nuit même, on va te redemander ton àme."

La conclusion saute aux yeux: "Ce qui importe, ajoute Jésus, c'est de s'enrichir en vue de Dieu. Les richesses d'ici-bas ne durent qu'un instant. Mettre son coeur dans les biens de la terre, c'est se priver de ceux à venir qui durent éternellement."

La cupidité, ça nous connait et il faut s'en prévenir. "On ne peut servir deux maîtres," dit Jésus. La cupidité est comme une grippe qu'on attrape. Elle attaque sans prévenir. Elle est comme un virus qu'on ne voit pas et qui entre en nous on ne sait trop comment, à la moindre imprudence. Souvent on ne sait pas qu'on est atteint, alors on ne se soigne pas, et elle fait ses ravages.


C'est quand nous est donnée une occasion de partager qu'on sait si on a le coeur attaché.